Vendredi 23 mai était l´occasion de renouer le contact après une période d´abstinence forcenée, due aux hasards des ponts du mois de mai et aux faux bond de nos adversaires. Ce fut un match équilibré de bout en bout, ponctué de quelques fou rires très difficiles à gérer techniquement et qui devait marquer le retour de votre serviteur, mais aussi de Daniel Cancalon.
Heureusement, une petite troupe sympathique de Seniors tout auréolés de leur montée prochaine vinrent prêter main forte et apportèrent avec leur fringante jeunesse un peu de sérieux à l´ensemble. Là encore le punch G20 fit des ravages dans les rangs de ces jeunes gens à peine nubiles car il faut bien dire qu´on attend encore certains pour la seconde période.
Nonobstant, chers Mildioux, ne nous voilons pas la face buriné par les vents et les baisers farouches de nos admiratrices : est-ce le conflit autour de la réforme des régimes de retraites (qui, je le sais, taraude pour ne pas dire concerne pas mal de Mildioux, dès que l´on parle de régime ça fâche le Mildiou) ou les nombreux jours fériés de mai, toujours est-il que la fougue légendaire des Mildioux était restée vraiment à l´état de légende pour certains d´entre nous (au nombre desquels je me mets, en tout bien tout honneur).
Mais ce n´est là qu´une remarque d´ensemble, et d´un programme-commun accord avec mon camarade Bijou, nous dressons un bilan globalement positif de cette rencontre en relevant quelques hauts faits brillants d´exception : Ainsi le duel Jean-Jacques-Daniel´s Cancalon fut de doute beauté et prouva que ces deux-là n´avaient rien perdu de l´esprit facétieux de leurs années junior (oui Monique ! on a tous remarqué sur une photo du Club House que le seul qui avait à peine blanchi, excepté Momo Lelano, c´était ton Daniel).
Joël fut virevoltant même un rien moqueur parfois, Titi s´imposa toujours en pointe même au barbecue (prestement assuré par Gégé), notre incontournable ailier Grand Michel subjugua littéralement son vis-à-vis, quant à Pascal Genty (à qui nous devons une recrue de choix) s´il désorienta plusieurs fois ses propres partenaires ce n´était que pour mieux feinter ses adversaires !
Et j´en terminerai par notre meneur à tous : Sylvain le vénérable, pacha incontesté du porte-avion Mildioux en regard duquel John Wayne fait figure de chochotte frileuse à moumoute permanentée. Ce match permis aussi d´expérimenter une grande innovation Rugbystique (qui a dit que les Mildioux étaient indécrottablement rétifs aux progrès du Rugby Moderne ? Oui bon c´est vrai que d´après Bijou, Sylvain compte toujours les essais à trois points et que selon Gégé certains Mildioux persistent encore à vouloir payer leur tournée en Francs Pinay )
Donc l´innovation était de taille : figurez-vous que l´on a joué sur un terrain plus large que long… qui a dit que c´était cohérent avec les mensurations de certains d´entre nous ?
La troisième période fut le théâtre de viriles retrouvailles avec… Pascal RIU (Ah cher Pascal ! 11 ans après c´est le même ! Le même rire, la même verve, la même coupe de chev… hem bref, Pascal c´est comme l´USAP en Finale, il se fait trop rare !) et Daren Adams désormais ré-habitué notable du Club House à qui il faudrait décidément acheter un vélo parce que je commence à en avoir marre de lui prêter le mien…
Figurez-vous que Pascal et Daren se sont défiés à question pour un shampooing (Bizarrement c´était Pascal qui semblait gagner) c´était à qui se rappelaient les noms des finalistes de la coupe du Monde 1987 ! A cette heure de la soirée, les arbitres Pierre Yves et Gégé étaient complètement dépassés par la violence de la rencontre qui se termina fort tard.
La phase du jour : « Tiens c´est pas Ruy Gaitas que l´on voit là ? »
Le message du jour :
Prochainement un jeu de maillot tout neuf ! oxygénez-vous bien avant l´arrivée des Gallois, on vous espère tous frais et dispo et n´oubliez pas d´amener vos « pouvoirs » si vous ne pouvez être présents à l´assemblée générale du Club
A plus, Mildiousement, Christophe