Les vieilles semelles de Marcoussis prennent le pas sur les Mildioux
Score Mildioux : 1 essais (je le mets au pluriel car il y a eu pas mal d’occasions vendangées)
Score Vieilles semelles : 2 essais (là, c’est pas pareil, cest pas que ça m’enchante, mais je suis obligé de le mettre au pluriel)
Temps : rincé, comme les Mildioux
Recette : poulet rôti à la Maudhuisaine
Arbitre : Lolo Stouvenel du comité des arbitres qui sont toujours là quand on a besoin d’eux, alors merci Lolo…

En ce splendide mois d’avril 2008, on ne gardera de ce match qu’une vision grise et laborieuse des Mildioux, privés de pas mal de leurs cadres du pack d’avants et d’une vaillance au plaquage qui permirent au N°10 de Marcoussis de tenter à peu près ce qu’il voulait (ah bah merci la troisième ligne, hein). Quelques occasions d’essai « tout faits » plus tard, les Mildioux terminèrent le match encore tout heureux de n’avoir pas écopé d’un score plus large.

Fort heureusement quelques seniors vinrent prêter main forte (après tout, nos visiteurs comptaient également dans leurs rangs quelques sociétaires de l’équipe fanion de Marcousis). Les vieilles semelles était dotés d’un 8 d’avants bien organisés qui procurèrent force ballons bien proprets, face auxquels les 3/4 Mildioux, privés de Jean-No et Eric Bigeat, déployèrent une énergie brouillonne qui leur manqua pour mener à bien leurs propres occasions.

Ajoutons à toutes ces excellentes excuses, un début de controverse clochemerlesque entre ces mêmes 3/4 Mildioux et leur N°10 (Persouille pour ne pas le nommer. On aurait dit Jean-Philippe aux prises avec les Cordier flingueurs… En substance, nos 3/4 donc, reprochaient à notre Imperseptor une certaine flexibilité défensive digne d’un toréador.

Propos aigre-doux, et « ROGNTUDJUUUS ! »(1) s’en suivirent et vous avez là, l’autopsie d’une victoire qui ne pouvait que nous échapper d’un pied léger en pieds de nez. Pour ma part, je crois surtout qu’il faut tout de même préciser que le N°10 de Marcoussis, qui semblait échapper à Persouille comme les sondages d’opinion se dérobent à notre Président de la République, était un fameux lascar : notre troisième ligne, dont j’étais, ne parvint jamais à le coincer sur une question piège sur les tulipes, comme savait si bien les poser notre Fanfan Garnier national.

Cela dit, cette controverse aurait pu au moins fournir des munitions pour nourrir une belle 3ème mi-temps. Une 3ème mi-temps riche en scuds rigolards et en petites phrases bien chambrées; las, ce soir là Philippe Pers, ne monta pas plus au Club House qu’il ne monta sur son vis-à-vis.

Tant pis pour l’animation, on en fut quitte pour quelques costards bien ajustés, auxquels je ne prêtai pas mon coup de ciseaux car je partis tôt ce soir là, aussi, pour cause d’obligations familiales, ce qui explique ami lecteur la courtitude de mon résumé et sa légère pointe d’amertume peut-être.

Un match un poil terne donc, Mais je vous rassure dès l’entraînement suivant la bonne humeur était au rendez-vous, sauf Persouille, l’animal. Allez Persouille, un effort quoi; on ne va tout de même pas demander à notre Président de t’envoyer un texto du genre : « Si tu reviens, j’arrête tout », non? Alors quoi? Allez on se retrouve tous au mois de mai qui je le sais sera joli.

Phrase du jour :

en l’absence de Persouille, pas de phrase du jour (désolé)