Où comment les Mildioux finissent l’année sur une victoire (Morceaux Choisy)…
Temps : des retrouvailles
Arbitre : Lolo (du comité de ceux qui ont décidé de remettre les Mildioux au pas)
Recette : Lasagnes à la Cricri.
Score Mildioux : 5 essais
Score Choisi-le-Roi : 3 Essais Ce qui fait 8 tout de même…

Eric Bigeat, le Mac Cormack Mildioux, avait bien caché son jeu en concluant un match avec Choisy-le-Roi… Mais où va-t-il les chercher ses équipes ? Pourquoi, avoir choisi Choisy ? C’est en découvrant, ce soir-là dans les vestiaires de Chilly, la gouaille chambreuse et la bouille rigolarde de Marco tout sourire à l’idée de fouler à nouveau la pelouse qu’il avait tant de fois défendue dans les années 90… que nous comprîmes, l’idée : « Retrouvailles » mes amis ; avec Marco une figure du Club, c’était donc la surprise! D’ailleurs des retrouvailles il en sera question tout au long de cette soirée…

A commencer par les retrouvailles avec la victoire qui avait, il faut bien l’avouer, fait un peu défaut aux Mildioux ces temps derniers. Une victoire qui s’est forgée dans une assiduité retrouvée, à l’image de votre serviteur ayant enfin réussi à dénouer les lacets de ses crampons coincés dans les méandres d’un radiateur.

Une victoire que nous devons aussi au prompt renfort des Consuls de Lisses qui vinrent à une « sixaine » renforcer les Mildioux. Un effectif richement doté qui nous permis le luxe de « prêter » sans problème quelques éléments (et non, des moindres) à nos visiteurs Choisyens.

Titi et un certain James, nouvelle recrue de l’Education Nationale. Bref, nous étions nombreux, mais de là à dire que nous ne remplacerons qu’un départ en retraite Mildioux sur deux, comme c’est la mode en ce moment, je dis non. Nous avons besoin de tous. Et vous savez qu’en Mildioux on n’est pas du genre à expédier les gens en préretraite. Nous ne nous étendrons pas, c’est un peu sans gêne, sur les exploits personnels de tel ou tel. Mais je pense ne froisser personne en mettant un coup de projecteur sur le surnommé Pilou issu de la force d’interposition des Consuls et sur Benoît.

Ces deux-là réussirent à contenir les débordements d’affection du N°8 Marco : ça faisait si longtemps qu’il ne nous avait pas serré dans ses bras. Micka ne fut pas en reste, et inscrivit même en seconde mi-temps le premier essai de sa carrière Mildiouse ! Autre bonne nouvelle pour les Mildioux fut la recrue récente de Thierry au poste de ½ de mêlée qui faisait cruellement défaut. Je le dis sans égratigner la mémoire d’Alain, Jean-Phi et Persouille qui, s’étant essayé en 9, n’avaient pas réussi à éclipser le souvenir fastueux des éclairs Edwardessques de Bijou à cet emploi. Malgré le « soir sans » d’Olive qui, de son propre aveu, eût quelques difficultés motrices au niveau métacarpien, nos ¾ eurent tout de même pas mal de grain à moudre mais aussi de problèmes à résoudre…

Je me souviens d’un passage à vide de notre 3ème ligne, dans laquelle je me compte, en première mi-temps finissante qui laissèrent nos arrières gros jean comme devant, face à leurs homologues surnuméraires. Les copains de Marco, avaient, en plus de Marco, de sérieux arguments à faire valoir… pour preuve les blessures de Jean-Phi et Eric qui durent s’employer vigoureusement pour les contrer.

Enfin, sans compter que, et il faut peut-être s’en inquiéter, l’arbitre Lolo nous infligea moult pénalités qui ne devaient sûrement rien à son imagination… mais faillirent nous coûter le match. Un effort de discipline, messieurs les Mildioux quoi, non c’est vrai à la fin, on a pas idée de jouer au sol. En revanche je tiens à dénoncer une injustice, Pascal Genty n’a jamais commis la supposée cuiller dont Lolo l’accusa à la jenesaispluscombientièmeminute !

Non, messieurs les jurés Pascal n’a pas fait la cuiller, qui fit choir son vis-à-vis, il lui a fait une frite. Car Pascal est très facétieux et il a gardé le goût des farces de nos cours de récré. Heureusement, vous dis-je, le banc Mildioux était riche, peut-être un peu trop. Au point qu’il trouva parfois le temps long (les riches s’ennuient souvent, les pauvres), car cette fois-ci nous jouâmes 2 mi-temps et non 3/3.

Ce qui occasionna un coaching un peu grippé, sans doute pas étranger au rhume que je trimbale depuis lors… Même les Choisyens pourtant un peu « justes » ne semblait pas enclin à tourner, comprend qui peut. D’autant qu’à la mi-temps arriva notre autre grande retrouvaille de la soirée : Darren Adams. J’aime autant vous dire que la dragée haute que nous tenions déjà à nos valeureux visiteurs haussa encore d’un cran. D’autant que très astucieusement, Grand Michel s’était, depuis, joint à la fête. Ce dernier joua la parfaite complémentarité avec Darren, à qui il apporta la sagesse de son placement et la sérénité de son étayage.

J’ai jamais fait de cuiller, m’sieur l’arbitre,
d’ailleurs j’ai horreur, des cuillers…

Retrouvailles toujours… Nous eûmes aussi le plaisir de retrouver Jean-No qui amena son âme de feu follet avec lui, de retrouver Pascal Genty & fils & fils (excusez du peu)… de retrouver en bord de touche les Mildioux qui ne jouaient pas : Gérald, Manu, Yahn… (sans compter tous ceux que j’oublie) tous venus réchauffer les cœurs des amis sur le terrain. Pour dire si nous étions riches ce soir-là : nous avions même un striker anonyme qui fut à un poil de troubler le match ! Heureusement, nous avions aussi un service d’ordre qui veillait au grain ; riches, vous dis-je. La seconde mi-temps se termina donc dans la bonne humeur, la 3ème pouvait commencer sur le même ton grâce à la savoureuse contribution de Cricri, Mika, Jean-Phi…

Les convives étaient nombreux et joyeux. Tous les stocks, y compris ceux des vielles blagues, des évocations plus ou moins véridiques et des vieux costards redevenus de mode, y passèrent. La soirée se termina fort tard, car Darren et Benoît se défièrent dans des numéros de Music Hall : extirpation de bouchon avec torchon et sac plastique, jeux de verre et même numéro de télépathie arithmétique. Je me coucha trop tard ce jour là. J’en oublia même de déménager.

La phrase du jour :

« 1… 2, 3, 4… 5, 6, 7…
8, 9, 10… 11, 12, 13… 14, 15,
16… 17… 18… 19… 20… (Et merde)
21 ! » Darren & Olive