Effectifs réduits mais profusion d’essais pour le match Consul Mildioux
Arbitre : Paulo (du comité des arbitres itinérants)
Recette : Barbecue de ventrèches et autres délicatesssen
Score Mildioux : 7
Score Consuls : 9

Mois de mai particulièrement cassant pour nos valeureux Mildioux, avec 2 fractures (dont une double) en quelques semaines (Massimo et Titi) et voilà que nous avions largement de quoi ne pas aborder très sereinement l’approche de ce match avec nos compères les Consuls.

Et pour cause, nous arrivâmes à 13 en comptant notre arbitre plénipotentiaire : Paulo Boudin himself, dont quelques décisions furent peut-être çà-et-là un tantinet contestées par les tenants d’un rugby bêtement pragmatique, alors que paulo pratique une direction de jeu beaucoup plus relâchée, visant la beauté d’ensemble du match plutôt que le souci procédurier du détail réglementaire qui fait briller les coutures de pantalon.

Bref, nous avions tort de nous inquiéter, car de leur côté, l’effectif lissois ne culminait qu’à 14… c’est dire si les Consuls sont des gens bien élevés, ils savaient que nous étions un peu juste et ils se sont débrouillés pour venir à moins, juste pour éviter de nous mettre mal à l’aise.

Heureusement quelques jeunes recrues Mildioux étaient de ce voyage à Lisses : Cédric le dynamique coach des Cadets de Gascogne, Jim un grand costaud venu avec son fiston de supporter et Franck demi de mêlé très précieux dès l’entame du match. Car l’entame de match Mildiouse fut des plus pétaradante.

Avec notre 9 tout neuf et Olive à la baguette, les ¾ Mildioux infligèrent 4 essais d’affilé aux Consuls qui ne parvenaient décidemment pas à combler les décalages ; ensuite ces derniers resserrèrent les rangs et revinrent à 4 essais à 2 à la mi-temps : devant, les Consuls, avec une fougue de bon aloi, vinrent bousculer les regroupements Mildioux, qui avaient quelques peines à déblayer leurs propres ballons.

Pour vous décrire la violence des chocs : mon vis-à-vis, Laurent Simha pour ne pas le dénoncer, n’hésita pas, avec une rare sauvagerie, à me défaire les lacets en pleine mêlée ! Par ailleurs Joël Hacquart qui doit encore rompre un signe indien tenace avec le terrain de Lisses, ne put, une fois de plus, s’abstenir de faire son intéressant en se blessant à la cuisse.

Et c’est là, bien sûr… malgré les tentatives désepérés de Guillaume Genty pour se démultiplier, que les Consuls confirmèrent la remontée qu’ils avaient initiée en passant quelque 6 essais de suite aux Mildioux. Ces derniers remisèrent tout de même de 3 essais, alors qu’ils étaient réduits à 11, prouvant par là qu’ils n’avaient pas oublié que le rugby se dénomme en réalité « Football Rugby », comme l’atteste le titre de cette toile du Douanier Rousseau « Les footballeurs ».

Et c’est l’occasion pour moi d’étaler ma culture sans vergogne; car il se trouve que je trouve que le terrain de Lisses ressemblait assez à celui de cette toile : feuillages et frondaisons sur les côtés, éclairage naturel et ambiance champêtre très début de siècle (XXe bien sûr). Une ambiance sympathique façon « Brigades du Tigre » que nous retrouvâmes avec bonheur dans le club house Consul, où nous attendaient, de pied ferme, de délicieuses grillades et quelques moussants rafraîchissements.

L’accueil Consuls fut donc parfait de bout en bout. Une vraie rencontre de voisins. Raison de plus pour rendre leur politesse à nos partenaires le 20 juin prochain, en leur prêtant main forte vers 19 h 30 au gymnase du Long Rayage. Car les Consuls jouent les Vieilles semelles et ils ne se voient pas jouer à 14. Donc je lance un appel au Mildioux venez renforcer les Consuls comme ils n’ont jamais hésité à venir le faire au cours de la saison.

La phrase du jour :

Paulo, t’es sûr que tu veux pas jouer plutôt ?