Ci-dessus, John Cleese Ministre Monty Pléni-Python-potentiaire des démarches stupides.

La dernière rencontre de la saison était bizarrement embringuée. Certains Mildioux avaient cru comprendre que cet ultime match s’était déjà joué le dimanche précédent, entre les vieilles vignes et les hors d’âge. D’autres Mildioux s’étaient carapatés en Irlande, quant à notre jeu de maillot, à l’heure où j’écris ces mots, on est toujours sans nouvelle… Alors Ruy, si tu nous lis, relâche-les, ils ne t’ont rien fait (Blague privée, NDLR).

Etait-ce la défaite amère des footballeurs tricolores en coupe du monde ou le climat de pré Toussaint qui s’annonçait en plein mois de juin? Toujours est-il que nous nous retrouvâmes une petiote et pas très fiérote dizaine, arbitre compris, sur le pré lissois, face à des Consuls en nombre piaffant et régénérés de quelques jeunes recrues de qualité. Après une séquence vestiaires en plein air qui nous ramena à nos jeunes années minimes et nous rappela le temps des tournois, nous jouâmes à la proportionnelle : à 12 ou 11 contre 11 ou 12.

Les débuts Mildioux firent illusion à peine une dizaine de minutes, puis il fallut bien se rendre à l’évidence. Car les faits sont têtus : ça n’est pas l’écrasante supériorité physique et technique des Consuls, ni leur meilleur soutien au près ni leur parfaite connaissance du terrain qui firent la différence : non.

D’abord ils ne nous ont pas forcément prêté les meilleurs joueurs (ça c’est vilain) et surtout les Mildioux étaient pas bien échauffés. Que voulez-vous… En plus, procédé de guerre psychologique bien connu : les Consuls nous firent au préalablement saliver devant un barbecue parfaitement en place.

C’était pitié de voir grand Michel et Fred jouer l’estomac noué par la fringale. En plus, les Consuls sont passés maîtres dans l’art de se mettre Paulo dans la poche.

Et ce n’est pas Jean-No qui me contredira ! Laurent, Jean-Mi, Benoît et les autres Consuls n’ont pas arrêté de fayoter auprès de afin de soutirer à Paulo des décisions favorables et des coups de sifflet de complaisance. Et ce qui devait arriver arriva, certains d’entre nous craquèrent psychologiquement, mais pas au point d’insulter leur coach je vous rassure. Ou alors je ne l’ai pas lu dans l’Equipe.

La deuxième mi-temps fut un peu plus équilibrée, malgré les efforts désespérés de Paulo pour siffler des fautes imaginaires, notre en-but resta quasiment vierge.

Les Mildioux avaient repris quelques couleurs aidés en cela par des Consuls amis venus leur prêter main forte au pied levé. Car ça n’est pas pour nous vanter, mais nous avons quelques Consuls amis qui viennent souvent nous prêter main forte au pied levé… De même que les Dupond – Dupont furent les premier à marcher sur la Lune où jamais la main de l’homme n’avait alors posé le pied.

Le Barbecue qui s’en suivit fut apprécié, terriblement apprécié…

Les Consuls avaient fort bien fait les choses ; il y avait là toute sorte de protéines à griller et même au moins 5 légumes différents pour se refaire une santé. Même que les Consuls avait prévu le petit chouia d’alcool basque pour dissoudre le mauvais gras.

La soirée se déroula d’autant mieux que les Consuls et les Mildioux sont parmi les rares équipes folklo à ne pas se croire obligés d’égayer leur 3ème mi-temps de chansons à boire. Ils considèrent qu’ils n’ont pas besoin de chansons pour boire, ils sont un ton très au-dessus de tout cela.

Non ce soir-là l’humeur était plutôt aux évocations des Monty Python (notre photo) et de Mr Bean, en passant par la réforme des retraites et bien sûr aux tribulations de nos joueurs de FIFA en Afrique du Sud. Vous avez remarqué ; ce truc s’appelle la coupe du monde de la Fifa et non pas la coupe du monde de football, c’est pour ça qu’on n’y arrive pas, moi je dis.

La phrase du Mois :

« Tu aimes ça le Ruguebi ?» © Jean-No.