Arbitre : Paulo du comité de ceux qui se lèvent du bon pied
Recette : Rôti de porc à la bière à la Totophe et Stéphane, spéciale dédicace aux gens des chez Obernai
Score Mildioux : 12 essais
Consuls : 7 essais.
Entente Consul/Mildioux : 19 essais, Et on pas voulu transformer (c’est dire).

A l’occasion du match inaugural de la saison 08/09, Les Mildioux avaient invité leurs compères Consuls de Lisses à venir leur donner la réplique dans une de ces parties haletantes dont ces deux équipes ont le secret. « On » avait battu le rappel, « on » avait même invoqué l’impérieuse solidarité avec « les Kronenbourg » qui vont perdre des emplois dans le berceau Alsacien de notre mousse nationale.

Las, au fil des excusés, tous très valables, les Mildioux ne se retrouvèrent qu’une maigre douzaine sur le pré impeccablement peigné de la Rue de Launay. Heureusement, nos invités Consuls avaient poussé la délicatesse à ne venir qu’à une vaillante onzaine, nous épargnant la honteuse sensation de passer pour des lâcheurs et des malpolis. Ainsi, ce match prenait des allures d’aventures commando : 12, ça n’empêche pas de jouer et c’est que nous fîmes sous le sifflet guilleret de Paulo.

Je présume que si nous nous étions retrouvés à 4, Paulo aurait trouvé le moyen de nous arbitrer pour une partie de crapette ou un tournoi de « pierre, feuille, ciseaux ». Le temps était doux et clément, très vite, on retrouva nos Consuls tels qu’en eux-mêmes, fidèles à leurs valeurs : solides au près, solidaires dans les déroulés. Au loin, 2 centres explosifs poussaient l’avantage dans de vrombissantes cavalcades.

Car oui, ça cavala ce soir là : imaginez un grand terrain avec les 5 mètres latéraux en moins, ça ouvre des espaces. Et c’est là, sans doute que nos coursiers Mildioux commencèrent de prendre le match à leur compte. Parce que c’est pas pour frimer mes nos gazelles eurent pas mal de ballons à moudre, témoin le « coup du chapeau » du sieur Fred sociétaire de l’école de rugby.

Témoin Philippe Guégan qui enflamma le gazon de ses trajectoires hallucinatoires. Témoin aussi, Jean-Michel, qui s’en donna tellement à cœur joie qu’il fut victime de son désormais fameux malaise du lévrier et que je dus remplacer au pied levé (Jean-Michel, pas le lévrier) bilan du remplacement deux essais encaissés pour ma pomme. Le malaise du lévrier c’est le curieux symptôme qui étreint parfois le plus rapide d’entre nous.

Parfois il fait une crise : ses changements d’appui sont si vertigineux que son estomac n’arrive plus à synthétiser correctement le coca d’un côté, le whisky de l’autre et le Viandox au goût Red Bull qu’il a malencontreusement absorbés dans son autre vie, celle où Jean-Michel vit au rythme de ses cures d’arrêt de tabac et de ses trekking en pays Sancerrois. Bref, ça courait tellement que c’est à peine si, Laurent Simha et moi, pouvions blaguer en mêlée.

Dame, en l’absence des Jean-Phi, Gérald, François Grand Michel et des Gilles, nous n’avions pas précisément le temps de faire les Jacques : Nous avions des Consuls à contrer et un public exigeant à combler (Toni, Bijou et Christian étaient dans les tribunes).

Qu’est-ce qui permit aux Mildioux de faire la différence ? D’aucuns avancent l’hypothèse d’un cabinet noir, d’un mystérieux numéro 007 Mildioux, détenteur d’un redoutable « permis de plonger », surpris plus souvent qu’à son tour du mauvais côté à saboter les regroupements Consuls.

D’autres évoquent les charges furieuses de Benoît qui firent quelques dégâts, l’efficace complicité de nos deux Thierry en numéros 8 et en N°10. Las, après des heures de conjectures je dois dire que le score reste un mystère pour la plupart de nos experts.

Ce qui tend à prouver que la notion de score est un concept définitivement étranger à la mentalité Mildiouse et Consule. Et ce qui m’offre une transition toute trouvée pour vous donner 2 rendez-vous : pour prêter main forte aux Consuls lors de leur prochain match à Ris le 14 novembre à Ris-Orangis et le 28 novembre chez nos compères d’Epinay !

La troisième mi-temps fut des plus agréablement conviviales. Christophe Moulin et Stéphane Maudhuit avaient fait les choses en bon : patates en robe des champs à l’ail et rôti de porc. D’ailleurs il en reste un délicieux chouia que l’on va se faire un plaisir de finir pas plus tard que ce jeudi soir 29/10 après l’entraînement; alors à bon entendeur…

Le menu était à souhait, donc, précédé d’’apéro très joyeux itou, qui explique sûrement que certains rentrèrent fort tard en leurs pénates. Je me suis laissé dire que le taulier avait fermé dans les 4 h 00.

La phrase du jour :

« C’est moi, ou la ligne d’essai est plus loin que d’habitude ? » (Benoît)